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Le système de contrôle basé sur les risques a été introduit en 2020. Après une année, les premiers résultats positifs ont été atteints. Malgré les difficultés liées à la pandémie, il a été possible de réaliser plus de 40 % des contrôles relatifs au bien-être des animaux sans préavis dans toute la Suisse. La protection contre l’érosion et la couverture végétale, la protection des végétaux, les bordures tampon de toutes sortes, ainsi que la part de pâturage dans les SRPA, étaient les domaines présentant des risques plus élevés pour 2020 et ont été spécifiquement contrôlés en fonction des risques.

Contrôles

En 2020, un total de 43 378 exploitations à l’année et 6732 exploitations d’estivage ont obtenu des paiements directs. Dans 6801 exploitations à l’année (16 %) et 198 exploitations d’estivage (3 %), certaines dispositions (y compris la protection des animaux) n’étaient pas entièrement remplies et des manquements ont été signalés par les contrôleurs. Ces manquements ont conduit à des réductions de paiements directs à hauteur d’environ 7,8 millions de francs au total dans les exploitations à l’année et environ 245 000 francs dans les exploitations d’estivage. En moyenne, les réductions était de 1149 francs par exploitation à l’année sanctionnée. La part des exploitations à l’année faisant l’objet de réductions a diminué de 2 % pour atteindre 16 %. Les résultats se fondent sur le système d’information sur la politique agricole (SIPA), auquel les cantons transmettent le total des réductions de toutes les exploitations. Le tableau ci-dessous donne un aperçu des réductions concernant les exploitations à l’année par canton.
 

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Le tableau ci-dessous donne un aperçu des réductions concernant les exploitations d’estivage par canton.


Acontrol comprend les résultats détaillés de chaque contrôle dans la production primaire. En 2020, la qualité des données de contrôle des paiements directs s’est encore améliorée par rapport à l’année précédente. Le tableau suivant montre un extrait des données de contrôle 2020 tirées d’Acontrol.
 

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* Excepté les exploitations recevant uniquement des paiements supplémentaires et excepté les domaines de contrôle de la sécurité des aliments, de la santé des animaux et de la protection des animaux. Le nombre d’exploitations pour les SST et SRPA, ainsi que les CER et Extenso, concerne une inscription dans un moins un des programmes proposés dans ces domaines.


Lors d’un contrôle dans l’exploitation, plusieurs domaines de contrôle, comme p. ex. les prestations écologiques requises (PER) et le bien-être des animaux, peuvent être combinés ; c’est à dire qu’ils sont contrôlés en même temps. Il peut arriver qu’une exploitation soit contrôlée plus d’une fois par an si un contrôleur y a constaté un manquement, par exemple si un deuxième contrôle est décidé. C’est pourquoi, pour certains domaines de contrôle, le nombre de contrôle est légèrement plus élevé que celui des exploitations contrôlées.

En 2020, la réalisation des exigences liées PER a été contrôlée dans 22 % des exploitations ayant droit aux paiements directs. Les contributions à la biodiversité, les contributions Extenso, les contributions à l’utilisation efficiente des ressources (CER) ainsi que celles liées la production de lait et de viande basée sur les herbages (PLVH) ont été contrôlées dans respectivement 19 %, 14 %, 14 % et 17 % des exploitations. En ce qui concerne les programmes bien-être des animaux SST et SRPA, des contrôles ont été réalisés dans environ 32 % des exploitations. 43 % de ces contrôles n’ont pas été annoncés ; ce faisant, l’exigence minimale de 40 % a été largement dépassée. La part des exploitations contrôlées présentant des manquements se situe entre 2 % pour les contributions Extenso et 13 % pour les PER. Des tableaux détaillés comprenant les données de contrôle par canton figurent à la fin de l’article.

Les dispositions en matière d’estivage (sans la protection des animaux) ont été contrôlées dans 1082 exploitations en 2020, donc environ 16 % des exploitations d’estivage. 12 % de ces contrôles ont révélé des manquements qui ont conduit à des sanctions. Des réductions sont également appliquées aux exploitations d’estivage les manquements relatifs à la protection des animaux s’il existe une décision exécutoire. Pour cette raison, les chiffres du SIPA comprennent davantage d’exploitations faisant l’objet de réductions que les données Acontrol.
 

Zoom: ab21_politik_direktzahlungen_grafik_kontrolle_soemmerungsgebiete_f.png

* À l’exception des exploitations d’estivage bénéficiant exclusivement de contributions à la biodiversité et de contributions à la qualité du paysage et sans les domaines de contrôle de la sécurité alimentaire, de la santé animale et du bien-être des animaux.


Les tableaux ci-dessous montrent un aperçu des contrôles effectués selon le canton et les différents domaines de contrôle.

Autorisations spéciales dans le domaine de la protection des végétaux

Dans le cadre des PER, l’utilisation des produits phytosanitaires est soumise à certaines restrictions. Dans des conditions particulières et lorsque cela se justifie, les agriculteurs peuvent demander aux services phytosanitaires cantonaux des autorisations spéciales pour traiter les cultures à l’aide de produits phytosanitaires complémentaires, en vertu de l’annexe 1, ch. 6.4, de l’ordonnance sur les paiements directs (OPD). En 2020, 4524 (année précédente : 2861) autorisations spéciales ont été octroyées pour environ 20295 hectares (année précédente : 12 144 ha) de surfaces agricoles utiles. Au total, le nombre des autorisations spéciales délivrées est plus élevé que lors des années précédentes. Cela s’explique par le nombre élevé d’autorisations spéciales pour l’utilisation d’herbicides à la fin de l’automne. L’année sous rapport, les conditions n’étaient favorables à un traitement avec des herbicides que peu après le 1er novembre, date jusqu’à laquelle le traitement est autorisé sans autorisation spéciale. En outre, un grand nombre d’autorisations spéciales ont été délivrées pour la lutte contre l’altise dans la culture de colza et de betteraves sucrières. Dans plusieurs cantons du Plateau, des autorisations spéciales temporaires régionales ont été attribuées dans ce contexte pour un traitement au maximum.
 

Autorisations spéciales accordées dans le domaine de la protection des végétaux en 2020

TotalAutorisationsSurface
CatégorieNombre d’exploitations% de toutes les exploitationsha
           
            
% de la surface totale
Application de produits phytosanitaires
pendant l’interdiction
de traiter en hiver
1 078245 16425
Emploi d’insecticides
granulés (notamment
contre le ver fil de fer)
25661 1306
Céréales : lutte contre le criocère
des céréales
9625403
Pommes de terre : lutte
contre le doryphore
19448394
Légumineuses, tournesols, tabac :
lutte contre les pucerons
221920
Autre lutte contre les organismes
nuisibles dans les grandes cultures*
2 7206112 18159
Herbages permanents :
traitement de surfaces
1901301
Utilisation d’herbicides
non sélectifs
11831951
Cultures maraîchères0000
Arboriculture190231
Viticulture**2010
Total4 52410020 295100

* En raison de la pression élevée exercée par les organismes nuisibles à partir de la mi-septembre dans les cultures de colza, des autorisations spéciales régionales pour un traitement ont été délivrées dans plusieurs cantons.
 **Dans le canton de TG, une autorisation spéciale a été accordée pour la viticulture (254 ha).

Claudia Blumenstein, Judith Flechtner, OFAG, secteur Paiements directs – Bases, (contrôles)
Laurent Nyffenegger, OFAG, secteur Paiements directs – Programmes, (autorisations spéciales)

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